LES TRAUMATISES CRANIENS SONT MAL INDEMNISES EN MATIERE D'AIDE HUMAINE: LA THÉORIE DE L'I.BOT OU LE SYNDROME DU ROBOT.
Les victimes d'accident médical ou d'accident de la route peuvent avoir des troubles neurologiques ou des troubles psychiatriques qui ne vont pas être indemnisés de façon conforme à la réalité des préjudices.
En matière de tierce personne ou d'aide humaine qui est nécessaire souvent à la suite d'un accident grave les experts des assurance comme les experts judiciaires ne prennent pas toujours la juste mesure des préjudices.
Cette erreur dans l'appréciation des préjudices des victimes d'accident conduit à une trop faible réparation notamment concernant les aides humaines qui sont un très important poste d'indemnisation selon la gravité des séquelles...encore faut-il que ces séquelles soient reconnues.
L'erreur qui entraîne une réduction importante des indemnisations provient d'une mauvaise compréhension des experts à identifier les réels besoins de la victime en matière de tierce personne.
C'est la raison pour laquelle le cabinet SCHARR évoque un syndrome dit du robot ou théorie de l'i.bot pour expliquer les trois degrés d'aide humaine.
Il faut considérer que l'aide humaine concerne distinctement
la stimulation
l'injonction
la surveillance
il n'est pas nécessaire que ces trois degrés se cumulent sauf dans les préjudices lourds
Malheureusement les experts ne savent pas distinguer entre la nécessité de donner des ordres: "fais ceci fais cela!" et la stimulation qui consiste à participer et faire participer la victime dans des activités sociétales : jeu écriture lecture souvent des activités intellectuelles
Enfin l'aide humaine peut également être nécessaire pour la surveillance pour éviter des accidents ou aider au sommeil : assurance et sécurité.
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